Guilhem Poquet

Ostéopathe D.O.

04 99 24 30 24 Montpellier | Mauguio

- Le Claridge 457 avenue de la justice de Castelnau 34090 Montpellier
- 109 boulevard de la démocratie 34130 Mauguio

 
 
 
 

La consultation type


La durée d’une séance d’ostéopathie peut varier entre 45 minutes et 1 heure selon la difficulté d’appréhension du motif de votre consultation. Elle se décompose en quatre temps.


1. L’interrogatoire, l’entretien, "l’anamnèse" :


C’est un temps inaugural de contact, dont le but est de collecter un maximum d’informations en rapport à la plainte du patient. Le choix et la personnalisation des questions sont conditionnés par le contexte clinique présenté. L’interrogatoire se veut adapté, directif et basé sur la communication. L’idée est de lever des hypothèses qui seront infirmées ou confirmées par les autres étapes de l’examen clinique. Pour cela des renseignements sur des points clés sont essentiels, comme prendre connaissance des antécédents médicaux, traumatiques, éventuellement chirurgicaux puis, d’une analyse spécifique de la douleur et des signes associés, et pour finir de la consultation de vos examens complémentaires (imagerie médicale, biologie, etc.).

Vous ne devez pas être gênés ou troublés par l’évocation de certaines maladies ou révélations qui vous semblent extraordinaires mais qui sont communes dans l’exercice d’un praticien de santé.

Votre ostéopathe D.O. a reçu une formation en séméiologie médicale. Il peut être amené à établir un diagnostic d’exclusion, s’il constate aussi une contre-indication formelle à l’usage de l’ostéopathie. Il peut alors vous réorienter vers le praticien adéquat en cas de nécessité.

Des questions concernant votre mode de vie (stress, alimentation, activité sportive, sommeil, hydratation) ainsi que les traitements en cours peuvent vous être demandés afin de vous appréhender dans le thème de globalité cher à l’ostéopathie.


2. Examens et routines de tests cliniques :


Au terme de l’interrogatoire qui vous sera reformulé par votre ostéopathe, pour être certain de vous avoir pleinement entendu, celui-ci procède par la pratique d’une série de tests médicaux d’exclusions (neurologique, vasculaire et orthopédique) visant à continuer la prise en charge dans un cadre sécuritaire et un climat de confiance. "Primum non nocere" en premier ne pas nuire, une devise dont on prend quotidiennement soin de se rappeler.

Ensuite on procède à une routine de tests ostéopathiques, debout (examen morpho-statique) puis en position assise, allongé sur le ventre (si cela est possible) et enfin sur le dos. Dès lors nous avons une vue d’ensemble, permettant d’avoir une évaluation du corps dans sa globalité laquelle va venir se recouper avec le motif de votre consultation.

Ce bilan ostéopathique complet permet le plus souvent de mettre en évidence des dysfonctions primaires, restrictions de mobilité tissulaire majeures et les adaptations secondaires qui y font suite (chaîne dysfonctionnelle).

Au terme de ces deux temps forts, l’ostéopathe D.O. établit un diagnostic ostéopathique et avec votre consentement, vous proposera un plan de traitement spécifiquement adapté, en concordance avec le motif de consultation.


3. Votre traitement ostéopathique :


Dès l’élaboration du diagnostic ostéopathique et avec votre accord, le traitement peut commencer. Différents outils sont à la disposition de l’ostéopathe pour répondre au plus juste au motif de la consultation, en tenant compte de vos antécédents et adaptés à votre demande. Les techniques manuelles d’ajustements spécifiques sont très diverses et non traumatiques. Le risque de complications sérieuses est anecdotique et rare mais possible. (osteopathy facts and ignorances, P. VAUTRAVERS ; M-E ISNER-MOROBETI ; J. Y MAIGNE, EMC consulte revue du rhumatisme 76 – 2009 405-409). Certaines zones du corps sont plus sensibles, n’hésitez pas à en parler à votre ostéopathe qui peut s’orienter vers une autre technique ou rechercher avec vous une position plus confortable.

Le "crack" associé aux techniques dites HVLA (Hight velocity, low amplitude) est un phénomène connu : la cavitation, qui n’est pas dangereux, (en aucun cas un os se casse). L’idée est de restaurer la mobilité de différentes structures et tissus de votre corps pour stimuler votre mécanisme d’autorégulation et d’autoguérison. Votre organisme assimilera ces informations entre 24 et 72 heures afin de retrouver l’homéostasie (équilibre santé du corps).

Des conseils adaptés viendront compléter votre traitement et prévenir d’autres troubles éventuels ou récidives. Chaque patient étant unique, un plan de traitement évolue de façon différente, même pour un motif de consultation identique.

L’organisation du traitement peut s’étaler sur plusieurs sessions :

  • Pour les troubles aigus (avec douleur "alarme" survenue il y a moins de 3 mois) exemples : lumbagos, torticolis, syndrome du piriforme, etc. peuvent être traités en 1 à 4 séances, avec une fréquence de séances, espacées de 10 jours.
  • Pour les douleurs chroniques, d’apparition progressive et ou insidieuse, qui persistent depuis 3 à 6 mois. Les troubles et leurs douleurs chroniques peuvent être améliorés en 4 à 6 séances avec une fréquence de séances séparées de 3 semaines.
  • Traitement préventif : 1 à 2 fois par an, maximum 3 pour les sportifs.

4. L’après séance :


Votre organisme va réagir, puisque le traitement ostéopathique a donné des informations à l’ensemble de votre corps. Sous 24 à 48 heures vous pouvez vous sentir très fatigué, puis ressentir des tensions, ou de nouvelles sensations par la suite, comme des courbatures, notamment s’il s’agit de votre première séance d’ostéopathie.

Conseil : Hydratez vous correctement et évitez les activités intenses (sport, déménagement, jardinage, etc.) pendant 48h quand bien même vous ne ressentez aucune douleur.

A savoir : Guilhem POQUET peut être amené à travailler en collaboration avec d’autres corps de métier, professionnels de santé, pour l’optimisation de votre prise en charge. Il est illusoire de croire que l’ostéopathie peut tout soigner et imaginer qu’une séance peut remplacer une visite chez le médecin, le pédiatre ou le kiné.

Parfois la prise en charge gagne à être pluridisciplinaire, et dans ce cas l’ostéopathie n’aura qu’un rôle contributif. Il arrive que nous soyons amenés à vous adresser à votre médecin référent pour des examens complémentaires, ou à un podologue pour des semelles orthopédiques ou à tout autre type de praticiens s’il ne s’agit pas d’une indication ostéopathique.